01 novembre 2007

H2 en drama

Parmi les auteurs de manga à succès, il en est un très connu pour ses mangas de sport, je parle de Mitsuru Adachi. Son style est très reconnaissable, et ses personnages ont toujours les mêmes têtes d'une histoire à l'autre (ce qui n'est pas un cas unique, d'autres auteurs ont aussi cette maladie, comme Masami Kurumada, ou encore dans une moindre mesure Rumiko Takahashi).

Les histoires de Adachi sont toujours des histoires assez romantiques autour du sport, surtout le baseball, avec des triangles amoureux et des amourettes adolescentes comme les lecteurs les apprécient tant. Ses mangas les plus connus sont Touch ('la batte de la victoire' en Français si je me souviens bien), H2, Katsu, Slow step... La plupart ont été portés en animés et ont connu un grand succès. Aujourd'hui j'aborde l'adaptation en drama de H2, un manga de baseball assez connu donc.

H2, c'est l'histoire de Hiro Kunimi, passionné de baseball et lanceur de génie, malheureusement souffrant d'une maladie rare appelée le "coude de verre". Bref, son médecin lui a interdit de continuer le baseball. Il a donc rejoint une équipe de football dans une école sans club de baseball. Son ami et rival de toujours Hideo Tachibana est quand à lui promis à un grand avenir au sein de la prestigieuse équipe de l'école Meiwa. La petite amie de ce dernier, Hikari Amamiya, est d'ailleurs une amie d'enfance de Hiro et ce dernier dîne souvent chez elle. Tout semble donc indiquer que Hiro ne jouera plus au baseball...

Toutefois, après un événement surprenant (que je ne vais pas dévoiler), Hiro décide de reprendre, et participe donc à la création de l'équipe de son école, menée par la charmante manager Koga Haruka (Oh my god miam). Son ancien ami devient donc un rival dans leurs buts respectifs de participer un jour au tournoi national au Koshien (le plus grand stade de baseball accessible au sport scolaire). Voilà pour l'histoire...

H2 possède un scénario assez convenu, avec des amourettes que l'on voit arriver, le triangle amoureux qui se dessine dès les premiers épisodes, etc. Côté sport, c'est du classique aussi, une équipe de débutants, menée par un sourdoué, surmonte les obstacles à force d'entrainement et d'esprit d'équipe. La force de la jeunesse et du travail ... bla bla... vive la jeunesse japonaise... bla bla.... Ce n'est donc pas pour l'originalité de l'histoire que vous regarderez H2. Mais ce drama est en fin de compte un bon drama, malgré cela, car il possède beaucoup d'autres qualités.

Tout d'abord, comme souvent, les acteurs. Pas excessivement connus (Hiro a joué dans densha otoko et water boys, Koga a joué dans kimi wa petto), ils jouent à merveille leurs rôles d'adolescent pris dans les tumultes de la jeunesse (ha ha ha). Hiro semble assez mou au début, puis se révèle attachant. Koga fera craquer tout bon otaku qui se respecte tellement elle est jolie, dynamique et ...craquante quoi...

Enfin, l'atmosphère des matchs de baseball, le suspense et la mise en scène dynamique et pleine d'effets spéciaux très bien faits finiront de vous accrocher à ce drama.
Si en plus, comme moi, vous appréciez les oeuvres d'Adachi, vous serez ravi de découvrir vos personnages préférés incarnés de si belle manière, et vous vous jetterez dessus (sur le drama hein) dès que possible!

22 septembre 2007

Dennou Coil

Avec l'âge je dois devenir un peu difficile en animés, car ces derniers temps j'avais vraiment rien à me mettre sous la dent. Death Note m'a saoulé au bout du trentième épisode, de même pour D-Gray Man. Il n'y a guère que Nodame Cantabile que j'ai pu terminer, et plus par fanatisme envers le drama que pour des raisons de pure qualité.

Tout cela pour dire que c'est avec un a priori un peu désabusé que j'ai mis la main sur Dennou Coil. Après avoir failli insulter l'encodeur du premier épisode pour des artefacts de compression pendant le générique, j'ai ensuite réalisé que c'était fait exprès. J'ai pas l'air très malin comme ça, mais c'est qu'en fait l'animé tourne autour des univers digitaux. Je m'explique, nous sommes à une époque de futur proche, et la grande mode est aux "lunettes", ces dispositifs de "réalité augmentée" connectés à internet. L'héroïne, Yasako, vient s'installer avec sa famille à Daikoku city, une ville apparemment à la pointe de cette technologie, et dont des parties entières sont constitués de cet "univers virtuel" émergent, uniquement destiné aux porteurs de lunettes.

Yasako en vient rapidement à intégrer l'agence d'investigation de sa grand-mère, qui emploie des jeunes hackers utilisant toute une panoplie d'outils illégaux et de créatures digitales pour mener à bien leurs missions. Yasako et sa camarade Fumie enquêtent sur les "illégaux", ces créatures du cyber-espace dont l'origine est inconnue et qui semble renfermer de terribles secrets. Ils croisent la route d'Isako, une "encodeuse", sorte de hacker de génie elle aussi enquêtant sur les illégaux, mais disposant véritablement de beaucoup plus d'informations, même si peu enclin à les partager.

Dennou Coil est vraiment un anime agréable et rafraîchissant. L'animation est superbe, tout comme les décors, les couleurs, et bien sûr le scénario, saupoudré de high-tech et de batailles entre hackers. Ce n'est toutefois pas un animé pour des hardcore, n'importe qui peut le regarder. La mise en scène très réussie, et les mystères (nombreux) de l'histoire tiennent le spectateur en haleine le long des épisodes. Clin d'oeil spécial au personnage du cyber-chien, principalement présent dans les premiers épisodes, qui m'a bien fait rigoler avec sa vieille tête ha ha ha!

Bref, Dennou Coil ça poutre à mort, alors regardez-le d'urgence, parce qu'un anime de cette qualité vaut le détour, en attendant le prochain article sur un bon drama que je suis en train de préparer (teasing!)

03 septembre 2007

Drama : Papa to Musume no Nanokakan

Après s'être regardé un drama on ne peut plus classique comme 'Kekkon Dekinai Otoko', j'avais envie d'un peu de fraicheur et d'originalité, qualités dont manquait cruellement ce dernier. Avec 'Papa to Musume no Nanokakan' (en gros " 7 jours d'un papa et de sa fille"), on peut dire que je suis servi! C'est l'histoire la plus tordue (pour ne pas dire dérangeante) que j'ai eu l'occasion de découvrir.

Voici en gros le pitch : Un père de famille quinquagénaire, Kyoichiro, un peu effacé dans sa famille comme au travail, ne communique plus tellement avec sa fille de 16 ans Koume, jouée par Aragaki Yui (Miam!), qui a joué dans My Boss My Hero, et Dragon Zakura! Il regrette le temps où elle était petite fille et l'appelait Papa, etc. De son côté, Koume est une jeune fille studieuse et secrètement amoureuse du meilleur joueur de foot de l'école (super original...).

Un jour vient où la belle-mère vient à être souffrante, donc toute la famille se rend à son chevet. Tout cela est juste prétexte à un voyage en train, pendant lequel (au retour) va survenir l'événement déclencheur de ce drama, à savoir un accident un peu surnaturel où le père et la fille vont échanger leurs corps! Tin tin tin !

C'est là que l'histoire commence vraiment. D'un commun accord, ils décident de ne rien dévoiler et d'échanger leurs vies le temps de trouver le moyen de retrouver leur corps respectif. Voilà donc la fille chargée de gérer un projet vital pour l'entreprise, et les avances de la séduisante secrétaire Wakako (Mayumi Sada, re-Miam...) D'un autre côté, bien plus amusant, voici le papa obligé d'aller à un rendez-vous amoureux avec le jeune joueur de football, sous la surveillance de la fille (dans le corps du père) et de passer les examens.

Ce drama se laisse regarder, les situations grotesques s'enchainent, et les acteurs sont crédibles dans leur rôle, même si le scénario en lui-même ne l'est pas du tout. La yeune Yui joue très bien son rôle de "père dans le corps d'une fille", avec son ton bourru, ses accents masculins, et ses postures d'Homme. La fille dans le corps du père est peut-être moins bien joué, mais bon c'est bien plus difficille, voir le père se tortiller en gémissant, ou sautillant comme une fille avec son téléphone portable, ça met un peu mal à l'aise.

Néanmoins, ce drama vaut le coup d'oeil, ne serait-ce que pour l'originalité du scénario. En plus avec seulement sept épisodes, on a pas le temps de s'en lasser!

22 août 2007

Japan Expo : flashback


Je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager ce strip de Boulet sur Japan Expo. C'est très rigolo et tellement vrai... Remarque j'y étais pas cette année, à la Japan Expo mais bon... Lisez-le et vous me direz ce que vous en pensez !

Le lien

18 août 2007

Anime : Romeo X Juliet

Fans de Shoujou bonjour ! J'ai découvert cet anime récemment, un peu forcé par ma copine, il faut bien l'avouer, et malgré ma préférence pour les histoires d'aventures, j'avoue que j'accroche plutôt bien à cet animé dégoulinant à souhait de sentiments et d'amuuuuuuurrr...

Attention, si vous êtes fans de Shakespeare, dont cet anime a l'audace de dire en tirer l'inspiration, vous risquez fort de mourir d'une crise cardiaque au vu du lynchage éhonté de l'histoire originale. Et une deuxième fois lorsque vous découvrirez que ce dernier se voit représenté par un personnage dans l'anime, un auteur de pièces de théâtre, largement efféminé... hum hum... Ça me rappelle les animes "Monte-Christo", ou encore "Les misérables" ha ha ha

L'histoire commence par l'extermination complète de la famille de Juliette (les Capulet) par les Montaigus (ou Montague), à l'exception de Juliette bien sûr et de sa fameuse nourrice (juste un peu plus vieille qu'elle, c'est plus facile pour les confidences). 14 ans plus tard, revoilà Juliette qui se fait passer pour un garçon (Lady Oscar Power!) et devient une justicière masquée dans la ville de Neo-Vérone... Hmm...

Roméo, de son côté, s'ennuie un peu sur son cheval volant, mais son Papa le grand méchant qui est maintenant le maître de la ville, l'a promis à Hermione (Où est Rosaline?). Et comme les Capulet ne sont plus là pour organiser le bal auquel Romeo et Juliette se rencontrent, et bien c'est les Montaigus qui l'organisent. Ils tombent bien entendu amoureux, avec un belle musique et des pétales qui tombent à la japonaise...

On retrouve quelques persos secondaires : Benvolio, Mercutio, mais je ne sais pas encore si les personnages sont aussi malmenés que les deux héros.

Bon, je n'ai vu que deux épisodes pour le moment, mais je sens que la déviation par rapport à l'histoire originale ne peut que s'aggraver. Mais le truc qui rattrape tout, c'est qu'il est de très bonne qualité. On pouvait s'en douter quand on sait que le studio Gonzo est derrière cet animé. Le dessin et l'animation sont vraiment bons, la musique est sublime (l'opening est magnifique), et la réalisation est à la hauteur.

Bien sûr il faut prendre l'histoire au premier degré et détourner les yeux quand l'inscription "Inspiré de l'oeuvre de William Shakespeare" apparaît à l'écran, mais c'est un vrai plaisir de visionner un anime de cette qualité. Les couleurs sont vives, les décors très travaillés, il y a beaucoup d'effets, le doublage est réussi et très sensible. Il se pourrait qu'il arrache un petit oeil mouillé aux aficionados endurcis que vous êtes (enfin peut-être)...Les "auteurs" vont-ils conserver la fin tragique ? Rien n'est moins sûr. Et tous les morts des deux côtés ? Ça reste à voir... Bref, rien que pour la curiosité intellectuelle, je vais regarder la suite. Tous ceux qui ne connaissent pas la pièce originale, ou qui ne sont pas trop psychorigides sur la fidélité à l'oeuvre, je vous conseille de regarder, c'est vraiment agréable.

17 août 2007

La cravate du Geek de l'été!

Pour les Geeks actifs en costume-cravate, le cochon vert de AkihabaraNews a trouvé le produit ultime pour un été chaud au bureau. En effet quoi de plus désagréable que de devoir travailler devant son ordinateur, avec un cravate qui sert le cou et vous fait transpirer ?

Heureusement, grâce à la cravate USB avec ventilation intégrée au niveau du col, plus de problème ! En plus, avec un câble de 140 cm, vous pourrez travailler confortablement. Bon, par contre, faudra pas oublier de le débrancher pour aller aux toilettes ou au café hein ….

Source : AkihabaraNews

16 août 2007

Drama : Kekkon Dekinai Otoko

Et encore un nouveau drama, encore une fois avec un de mes acteurs fétiche, Abe Hiroshi, qui joue aussi le professeur dans Dragon Zakura. 'Kekkon Dekinai Otoko' signifie grossièrement 'l'homme incapable de se marier'.


C'est donc l'histoire d'un homme proche de la quarantaine, Shinsuke KUWANO, architecte très doué, vivant seul et aimant cela. Chaque journée est bien réglée: le travail, les courses, la location de dvd, puis après un repas copieux, un bon CD de classique qu'il écoute dans son fauteuil.

Solitaire, irracible, maniaque de la propreté, il semble être voué à demeurer célibataire toute sa vie, malgré les efforts de sa mère pour lui trouver une épouse. Pourtant de nombreuses jeunes femmes à la recherche de l'amour gravitent autour de lui : sa voisine, Michiru (KUNINAKA Ryoko), jeune femme super mignonne (à ajouter aux *tousse* babes), sa médecin Natsumi (NATSUKAWA Yui) plus de son âge, et sa collègue de travail Maya (TAKASHIMA Reiko).

L'intrigue est ultra-convenue, et assez linéaire. Les amourettes manquent de sentiments, et les réparties de KUWANO, aussi cinglantes qu'elles soient, finissent par lasser. Il ne se passe pas grand chose, mais les excentricités de Kuwano peuvent nous arracher quelques éclats de rire, tout comme la fraicheur de Michiru nous empêche de sombrer trop souvent dans l'ennui. Quelques autres détails rigolos : le chien adorable de Michiru, et aussi tout de même le personnage de KANEDA, le rival qui "ne travaille jamais et dépense tout l'argent de ses parents", qui ne sert absolument à rien du tout, mais permet de bien rigoler de temps en temps. Un "bon drama des familles", en attendant mieux.

13 août 2007

Le t-shirt de l'otaku célibataire

Je me souviens d'un ami otaku qui voulait absolument une copine japonaise. Une compagne française était pour lui insignifiante. Si c'est aussi le cas pour vous, j'ai trouvé ce t-shirt qui devrait combler vos attentes! Dessus il est écrit en gros "Je cherche une copine japonaise". Quoi de plus à propos lors de vos ballades dans Tokyo! Je ne suis pas sûr que ça marche à Akiba, mais bon bordel essayez un autre quartier pour une fois...

Pour voir le t-shirt c'est sur ce lien.