22 septembre 2007

Dennou Coil

Avec l'âge je dois devenir un peu difficile en animés, car ces derniers temps j'avais vraiment rien à me mettre sous la dent. Death Note m'a saoulé au bout du trentième épisode, de même pour D-Gray Man. Il n'y a guère que Nodame Cantabile que j'ai pu terminer, et plus par fanatisme envers le drama que pour des raisons de pure qualité.

Tout cela pour dire que c'est avec un a priori un peu désabusé que j'ai mis la main sur Dennou Coil. Après avoir failli insulter l'encodeur du premier épisode pour des artefacts de compression pendant le générique, j'ai ensuite réalisé que c'était fait exprès. J'ai pas l'air très malin comme ça, mais c'est qu'en fait l'animé tourne autour des univers digitaux. Je m'explique, nous sommes à une époque de futur proche, et la grande mode est aux "lunettes", ces dispositifs de "réalité augmentée" connectés à internet. L'héroïne, Yasako, vient s'installer avec sa famille à Daikoku city, une ville apparemment à la pointe de cette technologie, et dont des parties entières sont constitués de cet "univers virtuel" émergent, uniquement destiné aux porteurs de lunettes.

Yasako en vient rapidement à intégrer l'agence d'investigation de sa grand-mère, qui emploie des jeunes hackers utilisant toute une panoplie d'outils illégaux et de créatures digitales pour mener à bien leurs missions. Yasako et sa camarade Fumie enquêtent sur les "illégaux", ces créatures du cyber-espace dont l'origine est inconnue et qui semble renfermer de terribles secrets. Ils croisent la route d'Isako, une "encodeuse", sorte de hacker de génie elle aussi enquêtant sur les illégaux, mais disposant véritablement de beaucoup plus d'informations, même si peu enclin à les partager.

Dennou Coil est vraiment un anime agréable et rafraîchissant. L'animation est superbe, tout comme les décors, les couleurs, et bien sûr le scénario, saupoudré de high-tech et de batailles entre hackers. Ce n'est toutefois pas un animé pour des hardcore, n'importe qui peut le regarder. La mise en scène très réussie, et les mystères (nombreux) de l'histoire tiennent le spectateur en haleine le long des épisodes. Clin d'oeil spécial au personnage du cyber-chien, principalement présent dans les premiers épisodes, qui m'a bien fait rigoler avec sa vieille tête ha ha ha!

Bref, Dennou Coil ça poutre à mort, alors regardez-le d'urgence, parce qu'un anime de cette qualité vaut le détour, en attendant le prochain article sur un bon drama que je suis en train de préparer (teasing!)

03 septembre 2007

Drama : Papa to Musume no Nanokakan

Après s'être regardé un drama on ne peut plus classique comme 'Kekkon Dekinai Otoko', j'avais envie d'un peu de fraicheur et d'originalité, qualités dont manquait cruellement ce dernier. Avec 'Papa to Musume no Nanokakan' (en gros " 7 jours d'un papa et de sa fille"), on peut dire que je suis servi! C'est l'histoire la plus tordue (pour ne pas dire dérangeante) que j'ai eu l'occasion de découvrir.

Voici en gros le pitch : Un père de famille quinquagénaire, Kyoichiro, un peu effacé dans sa famille comme au travail, ne communique plus tellement avec sa fille de 16 ans Koume, jouée par Aragaki Yui (Miam!), qui a joué dans My Boss My Hero, et Dragon Zakura! Il regrette le temps où elle était petite fille et l'appelait Papa, etc. De son côté, Koume est une jeune fille studieuse et secrètement amoureuse du meilleur joueur de foot de l'école (super original...).

Un jour vient où la belle-mère vient à être souffrante, donc toute la famille se rend à son chevet. Tout cela est juste prétexte à un voyage en train, pendant lequel (au retour) va survenir l'événement déclencheur de ce drama, à savoir un accident un peu surnaturel où le père et la fille vont échanger leurs corps! Tin tin tin !

C'est là que l'histoire commence vraiment. D'un commun accord, ils décident de ne rien dévoiler et d'échanger leurs vies le temps de trouver le moyen de retrouver leur corps respectif. Voilà donc la fille chargée de gérer un projet vital pour l'entreprise, et les avances de la séduisante secrétaire Wakako (Mayumi Sada, re-Miam...) D'un autre côté, bien plus amusant, voici le papa obligé d'aller à un rendez-vous amoureux avec le jeune joueur de football, sous la surveillance de la fille (dans le corps du père) et de passer les examens.

Ce drama se laisse regarder, les situations grotesques s'enchainent, et les acteurs sont crédibles dans leur rôle, même si le scénario en lui-même ne l'est pas du tout. La yeune Yui joue très bien son rôle de "père dans le corps d'une fille", avec son ton bourru, ses accents masculins, et ses postures d'Homme. La fille dans le corps du père est peut-être moins bien joué, mais bon c'est bien plus difficille, voir le père se tortiller en gémissant, ou sautillant comme une fille avec son téléphone portable, ça met un peu mal à l'aise.

Néanmoins, ce drama vaut le coup d'oeil, ne serait-ce que pour l'originalité du scénario. En plus avec seulement sept épisodes, on a pas le temps de s'en lasser!